Engagement climat
En Arctique, en plein hiver, des gouttes de pluie transpercent la neige de ce lac gelé, devenu intraversable.
Cela signifiait la fin de mon expédition au Sarek. Il faisait -30°C trois jours plus tôt.
Il ne vous aura probablement pas échappé que notre monde traverse une grave crise climatique, dont on ne fait aujourd’hui qu’entrevoir les effets.
En tant qu’explorateur amoureux de la nature, mais surtout en tant que simple Terrien, je souhaite m’engager à ma façon en faveur de la protection de notre planète.
Que faire ?
Et bien, je peux aider à expliquer le réchauffement climatique, ses mécanismes, et en quoi nous en sommes responsables. A travers ce site, mes conférences, ou différents canaux d’informations. Je m’efforcerai de documenter le sujet au fil des années, pour contribuer à propager ces informations qui devraient être au cœur de nos préoccupations quotidiennes. Toujours en m’appuyant sur les travaux de scientifiques reconnus et de vulgarisateurs talentueux, n’étant pas moi-même climatologue.
Mais ce n’est pas de cette façon que je me rendrai le plus utile. D’autres font déjà ce travail, et le font remarquablement bien. Bien mieux que je ne le ferai moi-même !
Le constat
Ce dont je suis convaincu, c’est que l’être humain aujourd’hui semble trop éloigné du monde sauvage pour prendre la mesure de ce qu’il détruit tous les jours. Qu’importe les informations qui lui parviennent: si elles lui sont inconfortables, il préfère trop souvent se dégager de sa responsabilité en détournant les yeux. Ou croire en des fables qui auront le bon goût de ne pas le sortir de sa zone de confort. De manière extrêmement égoïste, peu importe si cela assombrit son futur, ou celui de la Terre entière. Bien sûr, il se trouvera toujours des individus capables de regarder la réalité en face et d’agir en conséquences ! Mais ils restent, je le crois, minoritaires aujourd’hui.
En d’autres termes, le bateau coule, et plutôt que l’admettre et se bouger pour sauver ce qui peut l’être, nous préférons regarder en l’air en jouant du violon.
Sommes-nous donc condamnés à la politique de l’autruche ? Notre formidable propension à ne nous préoccuper que de nous même aujourd’hui, et pas demain, aura t-elle raison de nous ? J’en doute encore, car l’être humain montre aussi qu’il est capable de penser à autre chose qu’à son propre nombril. Lorsque par exemple, l’intérêt de sa descendance est menacé. Parce qu’il aime ses enfants, l’humain devient capable de voir au delà de sa propre existence pour assurer leur avenir.
Si l’égoïsme et l’avidité font partie intégrante de la nature humaine, l’amour et l’altruisme aussi. Nul doute que si nous aimions la Terre moitié comme nos enfants, nous n’en serions pas là aujourd’hui. Mais alors que la plupart d’entre nous vivons entourés de bitume ou de champs agricoles, difficile de savoir encore s’émerveiller devant le spectacle de la nature, ou de prendre conscience de son importance dans nos vies !
Réconcilier l’humain et le monde sauvage
Mon objectif est d’aider l’humain à retrouver un lien fort avec la nature, si modeste soit ma contribution. A travers mes expéditions, j’ai déjà fait l’expérience du réchauffement climatique, et cela arrivera encore. Il me faut montrer la beauté et la fragilité de notre planète, des contrées les plus éloignées aux plus familières. Des régions polaires aux océans. Des jungles aux déserts. De la Seine au Groenland.
Notre Terre est si belle que nous devrions tous en être amoureux. Quoi de plus naturel ? Je souhaite montrer pourquoi. Garanti: le bonheur ne se trouve pas dans la consommation massive d’objets inutiles. Mais vous pouvez en trouver gratuitement à coup sûr en mettant le nez dehors.
A mon tour, comme des millions d’autres personnes, d’expliquer, de raconter, de montrer. En intervenant lors de conférences, dans des écoles. En emmenant des jeunes et moins jeunes dehors. En m’associant à des structures engagées. A travers ce site, des livres, des films, des interviews, j’ai une possibilité de faire quelques pas dans la bonne direction, et compte bien faire de mon mieux pour les faire.
En utilisant des moyens de transport à l’empreinte carbone la plus faible possible (7000km de train pour mon voyage au Sarek, par exemple, 22 changements, avec 80kg de bagages ! J’en garde un très beau souvenir), je peux montrer que des alternatives existent, sans avoir besoin de réinventer l’eau tiède.
Alors, prêts à mettre le nez dehors, et aimer ce que vous y verrez ?
Ci-dessous, seront référencés au fil des années les pages consacrées à notre environnement, au changement climatique, et aux divers engagements que je prends sur le sujet.